Je ne sais pas si vous avez l'habitude de prendre le bus le soir, voire même de nuit. Cela m'arrive de temps de temps, en général, je n'ai pas envie de prendre le métro et comme je ne suis que très rarement pressé de rentrer....
Ce soir, l'optique était différente, c'était un trip "changement d'idées".
Du coup, on regarde un peu plus que d'habitude les gens, les alentours, le bus.
Et que voit on?
Des gens tout d'abord, qui n'ont pas l'air stressé, c'est ce qui surprend en premier. Entre les mères de famille qui rentrent de leur 2ème job, des jeunes qui vont ou rentrent de bar, des (plus forcement tout jeunes) cadres dynamiques qui finissent leur travail de la journée sur leur Blackberry, tout le monde semble serein.
Une personne est particulière dans cette ambiance : le conducteur. Il y a deux sortes : le cool et le pressé.
Le cool, il n'a pas encore fini son service, il fait visiblement la dernière rotation et il a donc tout son temps. Il dit bonjour aux gens, il attend pour démarrer.
A l'inverse, on trouve le pressé. Lui, il fonce comme un dingue, style battre le record de la ligne (exemple de ce soir : 30min pour faire Pyrénées Gare Montparnasse). Certes, on a tous les feux rouges (enfin, ils sont au vert quoi!), on a pas le temps de souffler, on s'accroche aux rambardes. Bref, on a compris, il faisait son dernier service et était pressé de rentrer.
Les alentours, et donc les rues, sont de deux sortes.
Discrétion pour les rues résidentielles ou de bureaux (quoique pour ces derniers, la tendance est quand même de laisser allumer, ça doit être bon pour la planète...). Les lumières venant des fenêtres indique le style de lampe, on compte les gens qui se couchent tard, et ce quartier par quartier.
Luminosité pour celles qui possèdent des restaurants, bars ou alors boutiques (fermées mais les lumières restent en partie allumées, planète si tu m'écoutes!). On se plait alors à lire les noms parfois lointains et appétissants, du moins tant que le second type de conducteur est à l'arrêt !
Ce soir, c'était à pieds, 62, à pieds, 64, à pieds, 96 et à pieds.
2h au total, avec parka, gants, bonnet et carte navigo intégrale.
(une chupa chups à la personne qui trouvera à quel chanteur fait référence le titre!)
lundi 18 février 2008
C'est beau un bus la nuit.
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